Maréchal (Dreyfus), nous voilà
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Pour la citation, se référer à mon dernier article, Projet Monarque pour le cloaque « français »
Comme vous le savez chers lecteurs, la semaine dernière nous commémorions le 8 mai 1945, date officielle de la vassalisation ferme et définitive de l’Europe et singulièrement de cette République dite française à l’empire yankee et ses souteneurs dont il ne faut prononcer le nom. Liberté d’expression oblige.
Et laïcité oblige, huit décennies plus tard, rien de moins que l’ancien premier ministre du régime, l’inverti notoire Attal (ce n’est pas la seule de ses qualités si précieuses à son ascension démocratique fulgurante) s’attaque enfin à l’un des problèmes centraux en France, en proposant une mesure que la plèbe réclame à cor et à cri depuis des lustres :
Se faisant, il prend enfin à bras le corps la volonté profonde des français, répond à leur préoccupation cardinale : la réhabilitation et la promotion du capitaine Dreyfus près d’un siècle et demi après que ce dernier fut injustement accusé, calomnié et condamné par les complotistes antisémites et proto-nazis de la IIIème République.
Des mesures prometteuses (bien que légèrement timorées, j’y reviendrai) qui raviront les smicards, les vagabonds, les victimes de rodéos urbains, les mal-logés, les chômeurs et les millions de gueux n’ayant plus accès aux soins, ni à aucun service public sauf le fisc !
Il a le sens des priorités républicaines le Attal, il sait mieux que quiconque servir ses valeurs, celles de la République bien comprise :
Dans l’exposé des motifs du texte que nous avons pu consulter, Gabriel Attal estime que les «cinq années de déportation et d’humiliation» de Dreyfus sur l’île du Diable (Guyane) «ont irrémédiablement freiné sa carrière militaire». «Il est incontestable que sans cette injustice», cette «faute d’État», (il) aurait accédé naturellement aux plus hauts grades», constate le patron du parti présidentiel Renaissance, exhortant la France, à travers l’article unique de sa proposition de loi, à «honorer l’idéal républicain». En «reconnaissant ses erreurs et affrontant lucidement ses égarements». Et Gabriel Attal d’ajouter : «Promouvoir Alfred Dreyfus au rang de général de brigade constituerait un acte de réparation, une reconnaissance de ses mérites et un hommage rendu à son engagement républicain.»
C’est bien la moindre des choses.
On peut néanmoins regretter le relatif manque d’ambition de la démarche. Général de brigade, à peine mieux que le colonel De Gaule, c’est insuffisant. A la limite de l’insupportable. Antisémitisme d’atmosphère ? La question reste ouverte.
Général d’armée, de corps d’armée à la rigueur avec versement de la solde non perçue rétroactivement indexée sur l’inflation de ces 130 dernières années à tous ces descendants. Pour commencer.
Quant à moi, si vous voulez mon sentiment, j’envisage fortement de monter un collectif de soutien pour l’élévation du capitaine préféré de Céline à la dignité de Maréchal de France. Je pense adhérer à Renaissance et militer pour cette juste et noble cause. Mon nouveau sacerdoce républicain si vous voulez.
Adieu lecteurs et amis du Réveil Des Moutons, je m’envole vers de nouveaux horizons, explorer de nouvelles perspectives très françaises.
Par le Sniper Jules
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