28 avril 2024
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« La démocratie, qui semble être la règle du monde moderne, et qui n’en est que la punition. » Jules Barbey d’Aurevilly

 

Dimanche 25 septembre, avait lieu des élections en Italie. Il y a toujours des élections quelque part. Et il y a toujours des ahuris pour espérer, une énième fois, un quelconque salut politique des suites d’un vote miraculeux, libérateur.

Cette hypnose démocratique très largement partagée par l’estreme drouate (singulièrement en « France« ) semble incurable à ce stade. 

Le grigri électoral leur fait systématiquement perdre la raison ; on pensait être tranquille avec le flop du gaulois de Constantine, mais non. Les abrutis patriotes nous vendent toujours plus de démocratie, d’élections magiques venant couronner on ne sait quelle bonne femme présentée tous les quatre matins comme la nouvelle réincarnation de Sainte Jeanne d’Arc.

Ces gens-là ont ça dans la tronche, c’est ainsi. Il faut dire que leur obsession électorale n’est pas tout à fait désintéressée ; leur atavisme d’animaux domestiques s’explique, autrement que par leur médiocrité proverbiale, par leur impossibilité de mordre la main qui les nourrit. Plus ou moins grassement, mais toujours largement au-delà de leurs compétences réelles.

Les voilà donc qui s’emportent, victoire ! Cette fois, c’est sûr, les Italiens ont bien voté, le lait et le miel vont se remettre à ruisseler sans discontinuer de l’autre côté des Alpes, l’abondance est là à portée d’ovaires. 

Avant de célébrer une bonne fois pour toutes cette nouvelle marche sur Rome, intéressons nous rapidement à l’Italie, son peuple, son Etat et pour finir son Duce de salon de coiffure.

L’Italie, pays de 60 millions d’habitants possède la pire démographie d’Europe (avec l’Espagne) du haut de ses 1.24 enfants par femme. Soit une situation absolument cataclysmique qui verra le pays perdre près du tiers de sa population d’ici 2050. 

Cette maison de retraite à ciel ouvert est en outre lourdement sur endettée à hauteur de plus de 150 % du PIB sous les effets conjugués du nihilisme des boomers socialo-communistes qui entendent bien continuer à vampiriser (comme en France) ce qu’il reste de forces productives, de la catastrophe de l’euro, des disparités gigantesques de productivité entre le Nord et le Sud du pays et bien sur de l’administration mafieuse du pays depuis l’immédiate après guerre.

À ce propos, il serait intéressant de comprendre que nos voisins transalpins ne possèdent pas d’état national au sens strict (à l’instar de la France) mais une somme d’intérêts particuliers, étrangers et/ou mafieux qui se partagent le pouvoir et l’administration du territoire depuis 1945. Un véritable gouvernement d’occupation où cohabitent des forces plus ou moins occultes (OTAN, loges maçonniques, Vatican et mafia notamment). À ce sujet, je vous renvoie, chers lecteurs aux affaires de la loge P2, aux réseaux Gladio, aux opérations « stay-behind » entre autres.

Dans ce contexte donc, les Italiens avec leurs jolis petits bulletins de vote ne semblent guère faire le poids. Il n’empêche qu’un gouvernement de coalition devrait se former dans les prochains jours, une fois les accords de couloir entérinés et les postes lucratifs distribués. Un gouvernement de droite, de droite dure même, la belle affaire, avec à sa tête une femme qui prononce des discours ! 

De beaux et grandiloquents discours sur la nocivité de l‘immigration massive du tiers-monde, un scoop donc en 2022, rendant les benêts des droites européennes extatiques. D’autres sur le caractère hautement nuisible du lobby arc-en-ciel ce qui ne l’empêche pas d’être entourée de folles simplement plus discrètes que dans le parti de son homologue française, la très inutile Marine Le Pen. D’autres encore sur la famille traditionnelle et timidement même sur la question de l’avortement, la moindre des choses dans un pays en voie d’extinction démographique.

De biens belles paroles en somme, des bavardages qui risquent fort de se heurter au mur de la réalité matérielle de ce pays en position de mendiant face à la finance internationale et ses créanciers cosmopolites. Dont les domestiques ont d’ores et déjà annoncé qu’ils utiliseront tous les leviers à leur disposition pour permettre aux femmes italiennes de continuer à envoyer leur pays à l’abîme : 

Quant à l’exemplarité attendue d’un chef (ou d’une cheffe, non je plaisante) désolé mais il faudra repasser. À 45 ans la nouvelle égérie des patriotes saucisson-pinard a fait moins bien que la moyenne nationale avec une fille unique. Si elle avait voulu servir son pays, elle aurait largement mieux fait de rester dans son foyer pour faire quatre ou cinq enfants de plus. Mais certainement que de traîner son cul dans les parlements, les ministères et les diverses sinécures qu’offre la « démocratie » devait être plus épanouissant (et plus rémunérateur) pour cette « tradi » en peau de lapin.
 
Je suis toujours ébahi, je dois l’admettre, par ces dindes journalistes, politiques ou écrivaines (comme s’en amusait Jules Renard) dites de droite, dites catholiques voir même traditionalistes (interdiction de rire), souvent divorcées, n’ayant pas d’enfant (ou si peu), ne sachant pas faire cuire un oeuf, mais qui viennent pérorer à la télévision ou sur n’importe quelle estrade, se mettre en avant en débitant leurs inepties au lieu de s’appliquer à elles-mêmes leur prétendue idéologie, en retournant immédiatement à la cuisine. 

Pour le reste, je vous invite, afin de mesurer le caractère cosmique de cette énième escroquerie électorale, à la lecture de cet entretien donné par la Meloni tout récemment :

https://www.israelhayom.com/2022/09/16/i-believe-that-the-existence-of-israel-is-vital-and-i-will-make-every-effort-to-invest-in-greater-cooperation-between-our-countries/

 

Ses positionnements sortis des quelques hameçons sociétaux à destination des abrutis de droite (et Dieu sait si ils sont légions) n’ont rien à envier à notre marionnette élyséenne :

 

Cette parodie d’opposition, complaisamment relayée par les médias de grand chemin qui feignent de s’inquiéter du retour du fascisme par l’intermédiaire de cette lavandière, est aussi grotesque qu’amusante. La gueule de bois des électeurs italiens et des commentateurs étrangers, si enthousiastes face à cette nouvelle marche sur Rome devrait être à la hauteur de leur insondable bêtise.
J’imagine fort bien la jeune ménopausée se payer le luxe de quelques renvois de clandestins, le tout filmé en grande pompe. Mais guère plus. Et d’ici un an ou deux, cette coalition tombera comme sont tombées toutes les autres à commencer par celle de Salvini qui, lui aussi, avait suscité un enthousiasme délirant des mêmes il y a peu.

errare humanum est perseverare diabolicum

Le cirque électoral est à ce prix, amuser la galerie, se remplir les poches, promettre, trahir et recommencer. En Italie du fait du régime parlementaire instable par nature et de la multiplicité des partis, plus encore qu’ailleurs. 

La démocratie est la sauvegarde, la soupape de sécurité de ce Système cosmopolite, oligarchique, il serait de temps de comprendre qu’aucune élection au monde ne changera cela. Seule bonne nouvelle véritable, la hausse de 10 points de l’abstention à plus de 35% (63.9% participation) comparativement aux élections précédentes.  Preuve que les jeunes générations ne sont pas dans une certaine mesure, plus dupe de cette farce démocratique. Voilà bien l’unique réveil de certains Italiens en 2022.

Tant que les peuples n’auront pas extirpé de leurs esprits cette chimère démocratique, exorciser le démon électoral en eux, rien ne sera possible à grande échelle.

En attendant, et pour répondre à l’objection la plus commune selon laquelle il serait bon de voir du positif, d’avoir de l’espoir ou que sais-je encore, je dirais ceci : de grâce, épargnez-nous vos névroses, vos rêveries électorales, vos espoirs vains et frelatés.

Prenez-vous en main d’abord individuellement puis collectivement, essayons modestement à petite échelle de voir ce qu’il est possible de faire. Le reste n’est qu’illusions funestes et perte de temps. 

 

Article écrit par Jules du Réveil des Moutons 

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