19 avril 2024

Avortement : il est interdit de proposer des alternatives

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Depuis quelques jours, la presse féministe s’acharne sur une association, SOS Maman parce qu’elle propose aux femmes enceintes, dans la rue, des solutions financières pour garder leur bébé au lieu d’avorter.

Depuis 46 ans, l’État républicain a mis en place une politique d’avortement de masse, puisqu’un tiers des bébés à naitre sont « supprimés » chaque année. On compte en moyenne, 230 000 avortements… pour 750 000 naissances.

Les femmes ont-elles vraiment « le choix » ? Pas vraiment si l’on considère le manque criant d’informations (et de solutions) alternatives… D’autant plus que depuis 2017, la loi de Laurence Rossignol portant sur « le délit d’entrave à l’IVG » interdit désormais aux associations ou aux sites internet de diffuser ces renseignements de manière à provoquer la réflexion chez une femme enceinte, sur une décision aussi grave.

Pourtant, il semblerait que cette mesure n’était pas plébiscitée par les Français : d’après un sondage mené par l’IFOP en 2020, 72 % pensent que la société devrait d’avantage aider les femmes à éviter le recours à l’IVG… et 84 % souhaiteraient que les femmes enceintes soient informées des aides existantes, si elles décidaient de garder leur bébé.

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