15 octobre 2024

CONTRE LES FAUX INTELLECTUELS

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« Et prenez garde, ce n’est pas le peuple des travailleurs que je crains ; non, je ne crains pas ceux qui constituent les couches profondes de la vie nationale, je ne crains pas ceux qui produisent, je ne crains pas les grands artisans de la prospérité, de la richesse, du développement et de la puissance nationale ; je ne crains pas ceux qui croient à la beauté et à la vie de notre patrie, non, non : je doute de ceux qui sont les faux intellectuels, malades sots et hypocrites. Et quand je dis intellectuels, je n’entends pas par-là les hommes intelligents, mais les faux et hypocrites intellectuels qui constituent la masse de ceux qui résonnent avec les si, les mais, les cependant, les peut-être ; je doute de ceux qui n’ont jamais cru à la beauté de lutter, de combattre, de mourir et, si il est nécessaire, de tuer pour la défense de ses idées et qui n’ont jamais senti cette beauté… C’est de ces hommes que je doute, de ceux que j’appelle les éternels embusqués de toutes les batailles ; de ceux qui n’ont jamais su vouloir, le visage découvert et le cœur sur la main, ce qui devrait être leur action ; de ceux qui se prosternent devant vous dans un geste d’adoration et d’admiration, qui sont prêts à saluer à la romaine ou indifféremment à la russe, à la turque ou à l’anglaise, pourvu qu’ils y trouvent leur compte et leur bénéfice. Ceux-là, souvenez-vous-en camarades, sont vos ennemis et les nôtres : ils l’ont été hier, ils le sont aujourd’hui, ils le seront demain.

Votre tâche est aussi noble que difficile : il faut veiller sur soi-même et veiller sur les autres.

C’est là la grande et sublime responsabilité de l’heure présente.

Recueillons-nous donc tous tant que nous sommes, nous tous qui représentons la force vivante et vraie de notre passion et de notre âme nationale ; recueillons-nous tous dans une pensée ferme, claire, précise ; non pas celle d’une stérile adoration, mais celle d’un dévouement sain et conscient à l’Italie et à celui qui en guide et en dirige la destinée d’un cœur ferme et avec une anxiété passionnée ; et reconnaissons, sentons en lui, non seulement le Chef du gouvernement, mais l’expression naturelle et vivante de toutes nos forces, de tous nos sacrifices, de toutes nos vertus, de toute notre puissance… et alors, si tel est l’Homme et si tel est la foi, si le mot Patrie n’est pas une expression vide et vaine, mais la réalité vivante et lumineuse de nos pleurs et de notre sourire, de notre connaissance et de notre allégresse, si la patrie est le sourire de nos enfants et le souvenir de nos morts, si l’Italie est la fierté de notre lendemain, si tel est le Duce, si telle est votre âme : en avant, en avant, généreuses et fortes âmes apuliennes, que j’ai connues dans les tranchées du Carso et de la Piave ; en avant, en avant, vers les plus belles et les plus grandes victoires. »

 

Discours prononcé par Augusto Turati, secrétaire général du Parti Fasciste, le 25 juillet 1926 à Bari.

 

Article écrit par Augustin du Réveil des Moutons

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