29 mars 2024

Définition du journalisme 1856\2022

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Je sais pas vous, mais depuis quelque temps, j’ai comme une légère impression que les médias ainsi que les petites sal…. euh Les journalistes qui les composent se moquent délibérément de nous. Alors à vrai dire, en toute honnêteté, cela fait tout de même un sacré bout de temps que nombre d’entre nous se sentons complètement roulés dans la farine par les successions de mensonges et autres idées farfelues dont ils sont passés maîtres. Bon après faut dire qu’avec le niveau d’esprit critique du peuple actuel, ils n’ont pas à trop forcer leur pseudo-talent de petites crapules homosexuelles à la gueule juvénile et au physique encore plus immature qu’un Cambodgien sous-alimenté d’à peine huit ans.

Mais je me dis que si je veux vraiment me faire un avis sincère et juste sur les journalistes, je dois faire un effort sur moi-même afin de partir sur de bonnes bases et d’adopter une rabaissante attitude neutre assez populaire de nos jours. Cela commence par arrêter de les décrire… euh De les insulter. Ça va pas être facile…

Je me décide donc dans un premier temps, l’œil nouveau et vide, l’esprit annihilé par cette nouvelle résolution de neutralité qui consiste, en gros, à faire table rase du passé pour rendre plus supportable sa propre médiocrité, à aller jeter un œil sur Wikipédia. Élan d’incohérence sans aucune logique, je vous l’accorde, parce que Wikipédia… Comment dire… Paraît que selon la légende c’est un des seul site que si tu navigues dessus tu vas te coucher encore plus con que la veille. Les mecs ne se sont pas arrêtés à ne rien t’apprendre ! Ah ben non mon gars ! Ce serait bien trop facile ! Ils ont poussé le vice jusqu’à te rendre moins judicieux à chaque passage chez eux. Et comme je viens d’annihiler mon esprit avec cette bouffonnerie de neutralité qu’adoptent tout bon citoyen dès qu’il allume sa télé ou bien en société lorsqu’il ne veut choquer personne (et surtout pas lui-même), je tape sottement le nom du site dans la barre de recherche. 

Voici donc un début de définition de journalisme sur wikipédé…oups désolé…Wikipédia.

 »Le journalisme est l’activité qui consiste à recueillir, vérifier et éventuellement commenter des faits pour les porter à l’attention du public dans les médias en respectant une même déontologie du journalisme. (…)  »

Je reste un moment époustoufler par une telle description qui nous vante le journaliste presque comme un héros de la vérité. Une sorte de Robin en bois qui, par son talent et son sens inné de la justice, n’œuvrerait que pour un monde meilleur aux dépens de ses propres intérêts. Les mecs, ce sont des pros, carrés, droits dans leurs bottes, pas un pêché qui dépasse du caleçon, respect. Ou quand les mots  »journalisme » et  »noblesse » s’épousent en symbiose. Mais trêve de plaisanterie, une lueur de lucidité vient soudainement me chatouiller péniblement les fosses nasales comme ce vilain test PCR glorifié par les insensés. Je me rappel qu’il est toujours sage de s’en référer aux anciens. Je sors alors mon vieux Dictionnaire National/Bescherelle datant de 1856 et le feuillette avec précaution jusqu’à la définition de journalisme. Ce dictionnaire est un colosse qui nuirait gravement aux bras de ces pauvres journalistes néo-communistes incapables de soulever leur propre vomi de 80 pages. L’œuvre plus adaptée aux Vikings et autres bonhommes de plus de 50 kilos est en deux tomes format A2 et il prend la moitié d’une bibliothèque de n’importe quelle baltringue progressiste. Ensuite, comment t’expliquer, c’est un peu comme ci à l’époque on avait voulu reconvertir l’intelligence en kilogrammes, ce qui fait que chacun des volumes pèse facilement cinq kilos. En gros, tu le prends pas pour caler une table, mais tu prends plutôt la table pour caler le dico, tu saisis ? Mesdames et Messieurs, tenez vos jupes, remontez vos bretelles et serrez les miches parce que ça va secouer comme un rock acrobatique pakistanais. Voici ce que j’y lis :

Journalisme : Néologisme aujourd’hui très usité, que l’académie n’a cependant pas admis dans son dictionnaire. Ensemble des publications periodiques ; esprit qui anime les journaux ; influence qu’ils exercent sur la société, sur l’opinion publique. Nous venons de voir le journalisme à son berceau (Schnitz). Le journalisme est la puissance des chemins de fer appliquée à la pensée. Ce n’est pas sans fondement qu’on a nommé le journalisme le quatrième pouvoir de l’État.

Tout est dit.

Article écrit par Augustin du Réveil des Moutons

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