19 avril 2024

Entretien avec maître Pierre-Marie Bonneau

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Merci à Maître Pierre-Marie Bonneau d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour le Réveil des Moutons


Pour commencer j’aimerai avoir votre avis sur la période actuelle. Que pensez-vous de l’arrivé du passeport vaccinal, du masque, du vaccin… peut-on dire que nos libertés s’envolent ?

Nos libertés s’envolent depuis plusieurs années.

Sans prétendre devenir un spécialiste en virologie, nous pouvons et devons faire preuve de bon sens.

Que ce virus soit naturel, accidentel ou issu d’une volonté humaine délibérée, il n’a finalement causé que l’une des très nombreuses épidémies qu’a connues l’humanité.

Ce qui est nouveau, c’est la réponse, mondiale, qui y a été apportée, avec une véritable infantilisation des populations, parquées, fliquées, comme jamais elles ne l’avaient été auparavant.

Nous connaissons un système politique basé sur la consommation à tout va comme unique valeur.

Or, pour consommer, il faut de l’argent, et depuis plusieurs années, à mesure qu’augmente la dette des États, le niveau de vie des habitants, principalement en Europe, recule, tout comme la qualité et le nombre des services publics offerts.

Cela a conduit à une situation de blocage, qui a débouché, il y a quelques années, en France, sur la crise des gilets jaunes.

Certes, grâce aux voyous de cités, qui se sont mués en vagues de pillards, grâce à l’imbécillité des casseurs « antifa », le pouvoir en place a pu couper du peuple, toujours inquiet pour sa sécurité, ces manifestants.

Mais l’alerte a été chaude, nos gouvernants ont senti le vent du boulet passer près de leurs palais et de leurs prébendes

En privant les consommateurs, pour une raison civique et sanitaire, de toute possibilité de consommer, les maîtres de l’époque rendent moins douloureuse leur paupérisation.

Mais le remède n’est qu’un emplâtre sur une jambe de bois, et le jour de colère approche…

Pouvez-vous nous parler un peu de l’affaire Ryssen. Il est maintenant libre, ses ennuis hélas ne sont pas finis. Où en est-il judiciairement ?

Notre ami doit faire encore face à plusieurs procès.

Nous souhaitons tous qu’il ne retourne plus jamais derrière les barreaux.

Ce qui est par contre effrayant, c’est qu’aujourd’hui, en France, on puisse mettre en prison un homme pour ses écrits.

Hervé Ryssen s’est exprimé et a parlé d’une escroquerie de la part de son premier avocat et compte porter plainte. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?

C’est un sujet sur lequel je ne souhaite pas m’exprimer,

Je suis en outre tenu au secret professionnel.

A titre personnel, qu’est-ce que ça vous fait de défendre des hommes comme Hervé Ryssen ou encore Yvan Benedetti ?

Je suis un militant politique.

Je défends donc des amis, des camarades, dont je partage très souvent l’essentiel des idées, des analyses.

De nombreux individus se retrouvent enfermés pour des Tweets ou alors condamnés pour des dons (comme la personne que j’ai interviewé il n’y a pas longtemps) à des sommes astronomiques, c’est assez inquiétant non ?

C’est la dérive inévitable d’un système qui n’a jamais été au service du peuple, mais bien de minorités qui contrôlent celui-ci.

Ces minorités se protègent parce qu’elles ont, à des degrés divers, conscience de la misère économique, mais surtout morale, qu’elles créent.

Lorsque triomphe une révolution, les gouvernants en place finissent souvent à la lanterne…

Évidemment, nous n’avons aucun cadeau à attendre de ceux qui vont tout faire pour éviter de devoir rendre des comptes et subir un tel triste sort.

Beaucoup d’associations attaquent les patriotes en les diffamants, les intimidants ou encore en essayant de faire fermer leur plateforme de financement participatif. Comment contrer ce fléau et s’opposer à ça ?

C’est évidemment très compliqué.

Il nous faut évidemment commencer par éviter de nous attaquer entre-nous.

Ensuite, il nous faut, tout en défendant nos idées, rester très prudents.

Mais le système en place a compris le danger que représentent pour lui les médias transversaux.

Les militants nationalistes s’exilent de plus en plus qu’en pensez-vous ?

Je me rends souvent à l’étranger.

Mais je me sens on ne peut plus français.

L’exil est un abandon.

C’est ici et maintenant que nous devons lutter pour préserver l’avenir de notre Patrie.

Pour conclure qu’espérez-vous pour l’avenir des français ?

La phrase célèbre de Charles Maurras est plus que jamais d’actualité : « en politique, le désespoir est une sottise absolue. »

Merci à maître Pierre-Marie Bonneau

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