27 juillet 2024

L’attentat déjoué des « néonazis »

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Le 8 mai dernier, trois personnes étaient interpellées dans l’est de la France, mises en examen et écrouées pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ».
Il leur est reproché d’avoir fomenté plusieurs projets d’attentats contre une Loge maçonnique et le Ministre de la santé Olivier Véran. Les enquêteurs ont retrouvé à leurs domiciles des exemplaires du livre de Adolf Hitler Mein Kampf, des médailles et objets du Troisième Reich et quelques armes qui ont aussitôt été saisies (selon le journal Le Point reprenant un article du JDD).

La presse les a qualifiés, suivant en cela les enquêteurs, de « néonazis ».
Reprenons un peu l’affaire.
Sur le contenu des saisies.
Les armes s’avèrent être détenues en toute légalité dans le cadre d’inscription dans des clubs de tir.

Depuis quand la présence de Mein Kampf au domicile d’une personne est-elle répréhensible ? J’en détiens moi-même deux exemplaires, un en allemand et un traduit en français. Cela fait- il de moi un « néonazi » ? Je pose la question……
Les objets portant sur la période du Troisième Reich deviennent-ils également par voie de conséquence illicites dans notre pays, alors qu’une dizaine de bourses « militaria » en proposent, et ceci en toute légalité (en tous cas pour le moment).

Les enquêteurs ont noté par ailleurs des liens entre ces trois personnes se présentant membres du groupe « Honneur et Nation », et l’ultradroite. Qu’est-ce que l’ultradroite ? On y met pêle-mêle tout ce qui n’est pas catégorisable dans les partis officiels et qui représente pour le pouvoir en place un « caillou dans la chaussure ». N’a-t-on pas aussitôt souligné dans certains médias qu’un des membres du « commando » était proche de notre camarade Yvan Benedetti ! Les raccourcis mènent donc directement vers la mouvance nationaliste. Ah ! Quelle belle science que celle de la synthèse en judapo !

Les services de renseignements français (les enquêteurs de la DGSI) ont « estimé avoir recueilli assez d’éléments pour mettre un terme au projet, se référant aux échanges des suspects sur les réseaux sociaux ». Diantre, quelle accusation solide et quelle rapidité dans l’exécution ! Deux trois armes, quelques médailles, un livre, des échanges sur les réseaux sociaux, et le tour
est joué.

Et pendant ce temps-là, la racaille installe le chaos dans les banlieues, les policiers sont
devenus des cibles, notre camarade Yvan est agressé en public… et la vie continue !
La DGSI rencontre plus de difficultés semble-t-il pour traiter ces affaires.
Affaire de moyens ou « raison d’état » ?


Article rédigé par ULEX 

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