Lettre de Paris n°1
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Mon cher cousin,
Des nouvelles de notre capitale et les derniers évènements qui ont secoué, parfois violement, le microcosme parisien.
Tout d’abord, nous avons appris la sortie de prison de notre cher ami Hervé, embastillé depuis le 18 septembre dernier pour avoir commis des écrits jugés offensants par ceux que l’on ne nommera pas, mais qui inlassablement, tente d’imposer leur vision du monde par la mainmise sur toutes les strates de l’État. Hervé qui était incarcéré depuis le 18 septembre dernier et qui malheureusement n’est pas pour autant sauvé des griffes de la structure judiciaire. Ses ennemis ayant plus d’un tour dans leur sac, et une volonté farouche et intacte d’anéantir tous ceux qui ne respectent pas les règles qu’ils ont imposées à nos gouvernants.
À ce sujet mon cher cousin, j’attire votre attention sur le sort de l’une de nos amies, Alison C., sujette de sa gracieuse majesté la Reine d’Angleterre, qui subit le même sort que notre ami Hervé depuis le 30 mars dernier, et qui ne sera libérée que dans quelques semaines, pour de nouveau affronter ceux qui l’ont dénoncée devant une cour de justice britannique.
Décidément la liberté d’opinion est devenue un véritable délit dans ce qui reste de ces grandes nations. Il ne nous est plus permis de penser différemment du dogme de la nouvelle religion politique. Celle-là même qu’il est interdit de nommer et de contester sous peine de se retrouver sous le coup d’un possible embastillement.
J’ajouterai que notre ami Vincent, actuellement exilé en Grande-Bretagne, craint également pour sa liberté, le gouvernement parisien ayant saisi, au nom du dogme de la nouvelle religion politique, une section judiciaire dans le but d’obtenir une extradition depuis Londres, afin qu’il puisse répondre des « crimes » qui lui sont reprochés : délit d’opinion et contestation de la bien-pensance !
Quelle époque vivons-nous mon cher cousin !
Un autre évènement a beaucoup secoué le cloaque parisien cette semaine. Figurez-vous que quelques généraux à la retraite, « un quarteron de généraux en retraite » pour reprendre une expression bien connue, suivis par un nombre important de hauts gradés, ont eu l’idée saugrenue de signer une tribune dans un organe de presse national, présentant une description de l’état de notre pays sans complaisance, et, je vous l’avouerai bien volontiers, en des mots qui ne prenaient pas les chemins de traverse.
Aussitôt, tout ce que Paris compte de mondialistes multi-culturalistes est monté au créneau parlant de putsch « des généraux », n’hésitant pas, et oui mon cher cousin, à faire un parallèle avec ce que l’on a appelé le « putsch des généraux » il y a quelques décennies, lorsque notre beau pays étendait sa sphère d’influence sur d’autres territoires extra-métropolitains. Un coup d’état en préparation, une inadmissible prise de parole, le déshonneur de l’Armée…. Que n’a-t-on pas entendu mon cher cousin ! Et voilà que sur toutes les chaînes de télévision se succédait une ribambelle de blancs-becs, s’affirmant spécialistes de l’armée, la connaissant de l’intérieur, eux qui n’ont jamais de leur vie passé ne serait-ce qu’une minute dans un régiment, faute d’avoir fait leur service militaire (il nous faut ici dénoncer le responsable de cette situation, qui dans un geste purement politique, a fait disparaitre d’un trait de stylo la plus belle École formant aux valeurs patriotiques et nationales). Mais oui, ces généraux qui s’étaient mis au service de la Nation, au péril de leur vie, tous avec des carrières irréprochables pour la défense de notre territoire et de nos concitoyens, ces généraux vous dis-je devenaient du jour au lendemain, des parias, le déshonneur de l’armée. La tenancière du ministère des Armées saisit aussitôt son Chef d’État-Major qui affirma derechef que ces traitres à l’honneur allaient être lourdement sanctionnés.
Délit d’opinion me direz-vous mon cher cousin ? Nous n’en sommes pas loin effectivement. La parole est définitivement muselée dans notre beau pays.
Un autre indice confirmant mes dires. Vous connaissez sans aucun doute cet humoriste spécialiste de la « salade de fruits ». Et bien lui aussi, lassé de ne pouvoir s’exprimer librement, de pouvoir critiquer la nouvelle religion politique, a décidé de quitter son pays et de rejoindre notre ami Stéphane dans les lointaines terres ottomanes. Décidemment mon cher cousin, je vous le dis, il est plus que temps de remettre de l’ordre sur nos terres. Peut-être devrais-je subir un jour le sort de nos amis, mais il n’est plus possible de supporter un tel quotidien fait d’interdits, de disparitions de nos valeurs millénaires, d’anéantissement progressif de ce qui constitue notre Nation.
Une de ces valeurs, celle du travail, est saluée chaque 1er mai par de grands défilés dans le pays. Cette date, le Maréchal Pétain la voulait « Fête du travail et de la concordance nationale ». Signe des temps, depuis déjà quelques années, ces grandes manifestations sont perturbées par des éléments dont le seul programme politique est l’anéantissement de tout, sans aucun projet national.
Et puis, autre signe d’un profond bouleversement sociétal, les restrictions de nos libertés depuis plus d’un an, dans le cadre d’un état d’urgence dit « sanitaire » et sous-couvert d’un virus et ses « variants ».
Imaginez-vous mon cher cousin :
– Restriction des horaires de sorties
– Restriction kilométrique des déplacements
– Restrictions des activités de loisirs
– Restriction des achats en raison de la fermeture de nombreux commerces
– Interdiction « de fait » de travailler pour ces mêmes commerces
– Restriction des visites dans la famille
– Restriction des conditions de travail
– …….
Que nous annoncent les mois à venir ? Un certain relâchement nous dit-on mais uniquement dans le cadre d’un « pass-sanitaire » avec lequel vous devrez justifier de votre droit à pénétrer dans certains lieux. Droit qui vous sera refusé si vous n’êtes pas en mesure de présenter ce précieux sésame !
Nos libertés sont menacées mon cher cousin ! On nous enferme dans un modèle ultra liberticide, où seules quelques minorités décident du bien commun de tous. Refusons ce monde uniformisé, mondialisé, où les peuples disparaissent au profit d’un groupe humain aseptisé, lobotomisé.
Je vous parlerai dans un prochain courrier de ce que fut la France autrefois. La Nation France, celle de Clovis, celle de Jeanne d’Arc, de Napoléon, de Pétain, cette France longtemps fille aînée de l’Église, devenue la servante agenouillée et docile du mondialisme de la nouvelle religion politique.
Et oui, mon cher cousin, nous n’existons plus. Nous avons cédé sur tout. Petit à petit nous allons disparaître, comme disparût il y a fort longtemps l’Empire romain, par trop de multiculturalisme et de reniement de ses propres valeurs.
Une Renaissance est nécessaire. Un nouveau combat pour la France est à mener. Ce combat nous devons le gagner et nous le gagnerons avec la Force et dans l’Honneur !
Voilà mon cher cousin. J’aurais pu évoquer avec vous les prochaines élections qui se préparent dans notre pays, les hordes sauvages qui ont envahi nos cités et font régner leur loi, mais aussi plus généralement la faillite de notre système éducatif, l’abandon total de notre jeunesse par ceux qui nous gouvernent, etc….. Nous y reviendrons en temps utile croyez-le bien.
Je vous quitte mon cher cousin, en vous souhaitant de vous porter au mieux et en vous donnant rendez-vous très bientôt dans une nouvelle lettre de Paris.
Je vous salue affectueusement.
Votre dévoué cousin de Paris
Lettre rédigée par ULEX