Ondes de choc
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« Au joug depuis longtemps, ils se sont façonnés ; ils adorent la main qui les tient enchainés. » Jean Racine, Britanicus.
En ce quatrième dimanche de septembre, le réchauffement climatique connu jadis sous le nom de période estivale est bel et bien derrière nous. Même les golems quadruple dosés ayant repeint leur salon aux couleurs de l’Ukraine, ce printemps, ne sont plus en mesure d’acheter l’apocalypse climatique répétée jusqu’à la nausée, martelée sur toutes les ondes, sous toutes les latitudes démocratiques. Au placard les bermudas et autres marcels, place aux grosses laines et aux impers, un changement de garde-robe fort opportun à l’heure de la sobriété heureuse et triomphante. Non pas du communisme et son lot de pénuries, de rationnements (pour la plèbe qu’on s’entende), de dénonciations, de mesquineries en tout genre. Non. Rassurez vous braves gens, les caciques de l’administration centrale, les poudrés parisiens et leurs domestiques de préfectures se chargent de vous. Dormez tranquille, ces gens-là n’ont à cœur que votre bonheur et votre confort. Comme chacun sait.
Il n’empêche que le grand cirque républicain, bien répugnant, dégueulasse à souhait, rance, pourri jusqu’à la moelle doit se poursuivre à toute berzingue : il faut continuer d’amuser la galerie, coute que coute, tenir le sous-chien bien en laisse, hypnotisé, ahuri.
Alors qu’importe la « fake news » pourvu qu’il y ait l’ivresse de la propagande, l’abrutissement des masses, la domestication du troupeau par un torrent d’absurdités érigées en vérités révélées par la meute médiatique comme dirait un certain général. Qui ? Mais qui ?!
Et je dois confesser que bien malgré moi, à mon corps défendant, de ce tourbillon infernal, je fus la victime. Car en effet, je fis l’objet d’une exposition longue et intense à France Intox notamment, à l’occasion de mes récentes pérégrinations au travers cette triste colonie que d’aucuns s’évertuent encore à appeler la France, comme pour conjurer un mauvais sort, vaines incantations.
Il n’empêche qu’un tel traitement infligé à un sujet non entraîné tel votre serviteur, peut se révéler tout à fait délétère. Voilà sans doute pourquoi j’éprouve tant le besoin de vous narrer cette expérience éprouvante dans une tentative cathartique quelque peu désespérée.
Contrairement à ce que je m’imaginais, le caractère hautement nuisible de la radio dépasse selon moi de loin celui de la télévision et je mesure à présent pleinement le potentiel d’endoctrinement d’un tel outil. Bien entendu, nombre de lecteurs m’objecteront à raison que je redécouvre ici le fil à couper le beurre. De par sa large antériorité technologique, la radio a évidemment joué un rôle majeur dans l’Histoire du siècle passé.
Cependant, n’y étant pour ainsi dire jamais exposé, hormis dans certains magasins que j’évite soigneusement l’immense majorité du temps, je considérais à tort ce média comme tout à fait secondaire en termes de propagande gouvernemental et mondialiste. Or, en réalité énormément de gens l‘écoutent toute la journée sur leur lieu de travail, souvent volontairement en bruit de fond pensent-ils à tort, obligatoirement dans bon nombre d’enseignes commerciales et bien sûr lors des déplacements professionnels ou simplement sur chaque trajet les menant sur leurs lieux de travail.
En outre, l’absence d’images qui défilent sans cesse à la façon de la télévision ou des réseaux sociaux, accroît considérablement la capacité d’écoute et d’intégration des messages véhiculés. Se faisant, l’auditeur est complètement saoulé de mots, de messages à imprimer dans son esprit, de sorte que son esprit critique s’estompe jusqu’à s’annuler complètement, sorte de reddition en rase campagne du cerveau capitulant finalement face à ces psittacismes calibrés, gavés de novlangue, de néologismes politiquement corrects, d’immondices « woke« .
Pour ne rien dire de l’aspect « musical » pur, matrice de l’ensauvagement et de la régression civilisationnelle inouïe qui découlent de ce bruit primitif permanent fait d’onomatopées autotunées ponctuées de paroles indigentes dans un sabir faisant vaguement penser à ce que fut la langue de Molière.
Je l’ai personnellement expérimenté, la première demi-heure de ce torrent de boue verbeuse, je luttais vaillamment, commentant chaque mot, chaque expression grotesque, reformulant leur langue de bois, démentant leurs informations mensongères. La demi-heure suivante me lassait énormément, je commençais à faiblir nettement ; l’heure d’après j’avais rendu les armes, j’entendais sans écouter, mais en ayant malgré tout retenu le fatras d’inepties, de non-sujets ou de mensonges que ces commissaires bolcheviques appelés journalistes répètent à longueur de journée.
Cette corporation, l’une des plus puantes du marigot démocrasseux dit français, relève véritablement du terrorisme mental. Ces ennemis du peuple sont ceux (avec tous ces profs miteux de la rééducation antinationale) qui, au fil des décennies passées, ont à l’échelle la plus large, le plus abruti, désinformé et démoralisé ce qu’il reste de français en France.
Si un jour les ténèbres qui se sont abattues sur l’Europe et singulièrement sur la France se dissipent, il faudra réserver un traitement tout à fait spécial, dans le respect bien évidemment des conventions des droits de l’Homme de la dignité des valeurs républicaines et démocratiques à ces gens-là qui en comparaison font passer le plus enragé saboteur stalinien pour un vulgaire amateur.
Je vous épargne, chers amis, les aventures du rouquin féministe en pleine conversion à l’Islam qui châtiait virilement sa bourgeoise dans la plus pure tradition de bon nombre de ses électeurs. La fameuse congruence entre les masculinistes « hardcore », les mangeurs de viande, les misogynes, les musulmans et les cadres hétéronormées mâles cis non-toxiques (pour le moment) de LFI.
Mais aussi les aventures des lavandières qui ne savent pas programmer une machine à laver en raison d’une trop grande charge mentale à organiser des soirées dansantes (universités d’été) afin de secouer leur culotte de cheval vegan en attendant la fin du monde imminente par bouillonnement des océans à cause des 206 HDI.
Je passe également sur les référendums antidémocratiques russes dont les bulletins ont été imprimés avec le même papier que le référendum français de 2005 d’où son invalidité à priori.
Je ne parlerai pas non plus des quelques filles de joie iraniennes qui veulent retirer leur voile pour vendre leur cul, j’imagine, sur insta ou ailleurs, à des princes saoudiens ou à des footballeurs plus français que vouzémoa et qui font la grande fierté des souverainistes de tout poil, cocardiers acharnés, patriotes de buvettes et de pissotières.
D’ailleurs, c’est marrant parce que moi, je pensais que le voile était un combat féministe ici, alors que là-bas, c’est l’inverse…
Quant aux Polonais, ah les cons, probablement les seuls en Europe dont le chauvinisme est plus malsain et dangereux que celui des adeptes du bleu blanc rouge sauce maffé, je me contenterai de cette citation de Otto von Bismark « être polonais n’est pas une nationalité, c’est une profession. » Alors restez-en à la plomberie les copains, et ouvrez un bouquin d’histoire avant de vous exciter (encore).
Rien à dire non plus sur les « russes » qui fuient la Russie par milliers parait-il pour éviter la conscription, si ce n’est que sur une nation de 150 millions ce n’est pas si impressionnant. En revanche, c’est une purge des plus intéressantes pour le Kremlin de tous les agitateurs stipendiés présents sur place, de tous les patriotes douteux à multiples passeports dont les cousins font aussi florès à Kiev, Paris, Londres ou New-York. Je parle bien entendu de la mafia russe.
À ce sujet, je propose une expérience similaire à Macron et sa clique de larbins de l’OTAN, de laquais des Américains et de leurs souteneurs dont je ne suis pas autorisé à vous parler : signez un ordre de mobilisation pour votre troisième guerre mondiale, messieurs, pour voir qui restera dans ce cloaque que vous prétendez administrer. Pas moi en tout cas.
Article écrit par Jules du Réveil des Moutons