20 avril 2024

Plan de route pour les derniers Hommes

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« La vie est un risque à courir, pas un problème à résoudre.  » Bernanos

 

Il faut absolument visionner l’entretien de l’excellent P-A Plaquevent https://xn--lerveildesmoutons-dtb.fr/entretien-avec-pierre-antoine-plaquevent/, réalisé par Manu. Une première fois.

Puis y revenir tant la qualité des interventions est dense, concentrée. Tant nos capacités à nous saisir d’une telle rigueur d’esprit, d’une telle profondeur d’analyse ont été émoussées par cette époque moderne d’une tristesse et d’une médiocrité probablement jamais égalées par le passé.

Nous subissons en effet une sollicitation permanente de nos cerveaux par l’intermédiaire d’informations parcellaires, contradictoires, mensongères, inopérantes. Dans ce présent liquide et permanent, aucune concaténation, aucun lien logique entre les faits ou les idées mises en avant, non plus qu’aucune mémoire ne subsiste. À marche forcée, les oligarchies de ce monde ont détruit les communautés naturelles (pays, régions, corporations, familles) de sorte qu’en ce début de XXIe siècle, nous ne sommes plus, et singulièrement à l’échelle occidentale, qu’une masse d’individus isolés, atomisés, coupés de nos racines, de nos traditions, de nos semblables. Dépossédés et impuissants face à la brutalité du Système. Ce tour de force a en grande partie été maquillé par l’émergence des Etats « providence » depuis 1945, date funeste s’il en est.

Cette guerre, menée par les élites hostiles, est largement gagnée. Désormais, l’individualisme forcené constitue la norme. Deux indicateurs très simples et incontestables, le nombre d’avortements et de divorces. Jamais l’intérêt (ou la vie) de l’enfant n’occupe la moindre place dans l’équation des décisions prises individuellement par nos contemporains.

Ainsi, la guerre actuelle faite aux peuples – aux troupeaux me semble plus juste à ce stade – a donc muté en une guerre hybride dite de quatrième génération dans laquelle la guerre de l’information joue un rôle central. Comme je l’ai dit, la démoralisation des populations étant quasi achevée, nous assistons à présent à une volonté de subversion particulièrement manifeste et visible (pour ceux qui veulent voir) depuis la mise en place de la plandémie voilà maintenant deux ans.

« Nous sommes en guerre.« 

Traduction de cette tristement célèbre déclaration de Macron, fondé de pouvoir de l’oligarchie cosmopolite : l’état dit français et ses supplétifs sont à la manœuvre dans une nouvelle offensive contre le peuple. L’approche de P-A Plaquevent est particulièrement éclairante à ce sujet.

Dans une période de guerre, la propagande et le contrôle de l’information s’intensifient. De sorte que la recherche d’informations solides, authentiques revêt un aspect fondamental de la survie : en fonction du narratif suivi par telle ou telle personne, des actions strictement antagonistes en découlent. Et bien entendu les conséquences inhérentes aux choix individuels sont susceptibles de modifier drastiquement à court, moyen et long terme les conditions d’existence des gens.

Cette analyse nous renseigne sur l’attitude à adopter face à cette guerre d’usure qui nous est faite.

Premièrement, s’informer. Faire ses propres recherches, sortir de sa zone de confort, confronter ses certitudes aux informations disponibles, faire le tri entre la propagande gouvernementale relayée par les médias et la pléthore de théories plus ou moins sérieuses qui fleurissent ici ou là. Tenter d’y voir clair, de construire une pensée cohérente et opérative est la première étape en vue de résister aux manipulations, d’éviter le piège de la peur, de se positionner rationnellement et fermement dans cet océan de mensonges.

Pour autant, il convient également de faire preuve de modestie, d’une certaine ouverture d’esprit et d’exercer son esprit critique quant au traitement des informations, peu importe leur origine. Car nous ne savons pas en réalité exactement où ils veulent nous mener. Jusqu’où sont-ils prêts à aller ? À quel rythme ? Quels sont leurs prochains objectifs ? Ont-ils seulement les moyens de leurs ambitions ?

Certes, la direction est connue dans les grandes lignes, fusion des identités numériques et physiques, contrôle accru des populations, traçage, mise en place d’un crédit social intégrant différents aspects, sanitaire, écologique, idéologique, notamment. Cependant, pas plus que Rome ne s’est bâtie en un jour, leur tyrannie oligarchique n’adviendra subitement et irréversiblement. C’est cette fenêtre de tir que nous devons viser, leurs hésitations, leurs tergiversations, les contraintes somme toute considérables qui pèsent sur le (petit) personnel politique et administratif pris entre le marteau de leurs donneurs d’ordre et l’enclume des millions de réfractaires à leur agenda d’asservissement. Tout cela génère des pesanteurs, des ratés, la nécessité de reculer temporairement pour mieux sauter, du moins l’espèrent-ils, etc.

C’est ici que nous intervenons. Appuyer là où ça fait mal, enfoncer le clou, pointer leurs contradictions, leurs mensonges. Amener toujours plus de personnes à contester la légitimité et le bon sens des politiques publiques. En revanche, notre temps est précieux, inutile donc de le perdre en tentant de convaincre les plus zélés contempteurs de leur propre réduction en esclavage.  Et cette remarque vaut également pour bien d’autres aspects de la chose publique, je pense en particulier aux élections ou aux pseudo-opposants, véritables boutiquiers faisant leur beurre rance sur le mal-être ambiant.

Ce qui m’amène à l’axe suivant de notre action, se fédérer, se regrouper, resserrer les liens humains avec ceux qui partagent une vision, non pas nécessairement identique mais raisonnable, de la réalité dans laquelle nous évoluons. Cela passe évidemment par la famille et des amis proches. Mais également par des manifestations, des rencontres, des actions associatives, culturelles ou autres. L’outil internet dans une certaine mesure peut aussi permettre de créer des groupes de cohésion et d’entraide. Un simple exemple, il ne fait guère de doute que la vaccination obligatoire risque d’advenir prochainement pour nos enfants. La scolarisation s’étale sur quatre jours par semaine, il suffit donc d’être en relation avec trois personnes de confiance (quatre avec nous) afin de soustraire le temps nécessaire nos enfants de cette folie démoniaque. À raison d’un roulement un jour par semaine, la garde est assurée, permettant à chacun de poursuivre ses activités professionnelles le reste du temps. Chose impossible à l’échelle individuelle.

Nous le voyons, construire en dehors des oukases imposées est un frein puissant aux ambitions de nos maîtres. Viser systématiquement la résilience, maintenir notre autonomie et nous donner les moyens de nos choix permettent d’être en phase avec nous-même, de donner le moins de prises possibles à ce Système qui entend nous subjuguer par la peur et la contrainte. Rien de spectaculaire ou d’immédiat, mais maintenir le cap, gagner du temps, nous ménager toutes les options, voilà la stratégie qui me semble la plus efficace, la plus réaliste sans pour autant qu’elle soit simple ou facile à mettre en œuvre. Loin s’en faut.

Incidemment, les mises en garde de P-A Plaquevent sur le mirage du coup d’éclat, de l’action grandiose aboutissant au grand soir sont à considérer avec soin. Il faut fuir comme la peste, les agitateurs, les personnages exaltés appelant au coup de force et singulièrement si ces derniers appartiennent ou appartenaient aux forces de l’ordre, à l’armée ou à tout corps constitué de cet Etat mafieux.

Ce Système qui nous oppresse, qui prétend contrôler nos vies et empoisonner nos enfants ne peut être abattu par une quelconque opération ponctuelle. Il est trop complexe, trop tentaculaire, les responsabilités trop diffuses, décentralisées, occultes. Patience et longueur de temps sont nos meilleures armes.

Maintenons ce qui peut l’être, car comme le dit l’adage, le pire, n’est jamais certain. Et n’oublions pas que nous avons la chance de vivre en « France », dans cette république bolchevique dont les innombrables fonctionnaires ne brillent ni par leur courage ni par leur intelligence. Ils ont les qualités de leurs défauts si j’ose dire. Dès lors qu’une mesure génère une résistance non-négligeable, ces pleutres hésitent, traînent les pieds. Dès lors qu’un groupe ou qu’une communauté se montre menaçante ou réticente vis-à-vis de telles ou telles directives, les choses se compliquent : il suffit de voir le nombre de racketteurs assermentés nécessaires pour pénétrer dans un camp de gitans ou un « quartier populaire ».

Désespérer est bien la dernière chose à faire. Non plus que de surestimer l’adversaire. Concentrons-nous modestement sur les aspects que nous pouvons maîtriser, et considérons à l’instar de monsieur Schwab que tout ceci est une opportunité. Une opportunité unique de nous émanciper définitivement de leur tutelle, de sanctuariser nos familles, nos cercles d’amis, de nous transformer en citadelle imperméable à leurs mensonges et leurs manipulations. Soyons cet autre peuple d’élite, fier de lui-même et dominateur.

 

Article écrit par Jules du Réveil des moutons

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