19 avril 2024

Récit d’une maman éveillée

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Après les vacances de la Toussaint 2020, tous les élèves, à partir du CP, ont dû porter un masque à l’école.

Selon le protocole entré en vigueur en novembre de la même année :

« … le port du masque n’est pas possible lors d’une activité physique. Le strict respect de la distanciation sociale doit être assuré. Les cours d’EPS seront limités à des séances de sport individuel, dans des gymnases aérés ou en extérieur si possible… »

Dans le contexte sanitaire de l’époque, et en totale contradiction avec les mesures imposées, les séances de natation avaient été maintenues.

Précision, et non des moindres, les sèches cheveux présents dans les vestiaires n’étaient pas en état de fonctionnement « afin d’éviter la propagation du virus. »

Les quelques parents qui s’interrogeaient sur la cohérence de cette décision avaient écrit à l’Inspectrice d’Académie.

Cette fonctionnaire zélée, sûrement adepte de Laurence ROSSIGNOL (sénatrice et porte-parole du Parti Socialiste) connue pour sa phrase : « Les enfants n’appartiennent pas à leurs parents… »*, leur avait répondu : « L’activité natation fait partie des programmes et est donc obligatoire. Toute absence devra être justifiée. »

Sans prendre conscience de l’absurdité des décisions et, soit par manque de bon sens, soit par conformisme, les parents, dans leur grande majorité, avaient accepté que leurs enfants participent à cette activité.

Cela n’étonnait guère lorsque l’on constatait avec quel enthousiasme certains s’appliquaient à mettre le masque sur la bouche et le nez de leurs bambins avant même d’arriver devant l’école.

Dans son article 3, la Convention Internationale des Droits de l’Enfant stipule, entre autres :

« 1. Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale.

(…) »

(En l’espèce, l’intérêt de l’enfant est-il de suivre un cours « obligatoire » ou de ne pas tomber malade ?)

La santé de nos enfants est-elle réellement une priorité pour les décideurs ?

Compte-tenu de ce qui précède, nous pouvons légitimement en douter.


Témoignage par Marie pour Le Réveil Des Moutons

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