19 avril 2024

Une stratégie de reconquête du territoire

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Par le bon sens, la prévoyance et le lien social

Recensement des menaces qui pèsent sur la France à court et moyen termes

L’objet de cet article est de proposer une solution pratique pour résister à l’effondrement général en cours. Certes, plusieurs moyens s’offrent à nous pour s’opposer à ce marasme : la grève générale, le blocage des routes, les manifestations, le boycott. Toutefois, au stade où nous en sommes, il est peut être déjà trop tard pour éviter les conséquences néfastes de la folie des hommes.

Une solution concrète permettra peut-être de juguler quelque peu les effets pervers des maux qui nous affligent : la formation de petits groupes d’individus (une dizaine tout au plus) disposés à se venir mutuellement en aide. À leur tour, ces premiers groupes peuvent, lorsque la situation devient plus critique encore, collaborer avec d’autres groupes avoisinants de même nature.

Il s’agit en amont de réfléchir aux menaces qui nous guettent afin d’envisager des solutions d’entraide concrètes, efficaces et rassurantes.

Mais avant toute chose, il convient de prendre la mesure des dangers imminents. En voici une liste non exhaustive (afin d’écourter la lecture, une vidéo représentative illustre chacun de nos propos) :

Menace d’ordre politique : à l’instar de l’Australie (pays en confinement perpétuel et aux camps d’isolement) et de mesures barbares prises aux quatre coin de la planète (les exemples ne manquent pas pour un public averti), la répression totalitaire est, par son essence même, entrainée dans une spirale qui nous emmène toujours plus bas. Les projets mondialistes poursuivent essentiellement trois objectifs : le contrôle accru des populations (par la technologie et la biologie), la spoliation des classes moyennes (confiscation des revenus, de l’immobilier, du commerce) et la dépopulation. Tous les artifices du pouvoir peuvent sans doute se ranger dans l’une ou l’autre de ces catégories. Ceux qui ne l’ont pas encore compris vont malheureusement en être les premières victimes.

Menace d’ordre bancaire : les banques françaises, italiennes, espagnoles, allemandes, sont en situation de faillite. D’aucuns pensent d’ailleurs que la crise du covid a été déclenchée pour retarder, voire désigner un coupable facile pour ces faillites à venir. Il n’y a qu’à voir ce qui s’est déjà produit en Grèce, à Chypre, au Liban : fermeture des établissements bancaires, confiscation des dépôts, limitation à outrance des retraits aux guichets automatiques. Comment réagiront les français pris dans un tel marasme ? Certes on ne peut jamais prédire avec précision le déclenchement de ce type de cataclysme (surtout lorsque les banques centrales font fonctionner la planche à billets comme jamais !), mais les mois d’octobre ont traditionnellement été noirs pour la finance. Octobre 2021 ? Voire 2022 ? Et si d’aventure les banques arrivaient à s’en sortir, nous connaissons les ravages de l’hyperinflation (Allemagne des années 30…).

Menace d’ordre sanitaire : de ce côté là, il existe deux dangers parallèles causés par la vaccination de masse. Le premier, le plus évident, est la possibilité d’un variant réellement dangereux (nul besoin de revenir sur le covid 19 des premiers temps qui n’aura au final causé aucune surmortalité en France en 2020), résultant des mutations induites par les thérapies géniques expérimentales. Le second est le risque effrayant d’un tsunami sanitaire causé par les effets secondaires non immédiats de ces nouveaux traitements d’apprentis sorciers. Certains (des fous sans doute !) avancent même des chiffres de mortalité des « vaccinés » allant de 20% à 90% dans les cinq prochaines années. L’effondrement de notre système hospitalier, déjà fortement sous pression, serait alors inévitable, avec des conséquences difficiles à prévoir…

https://www.egaliteetreconciliation.fr/Pour-comprendre-simplement-la-mecanique-virale-65001.html

Menace d’ordre logistique : et si demain les supermarchés étaient vides ? Les pompes sans essence ? Les cartes bancaires inopérantes ? Les systèmes informatiques des centrales de production d’énergie dysfonctionnelles ? Un scénario impossible ? Vraiment ? Ce n’est pas l’avis de nos maîtres du Forum Économique Mondial (WEF), les mêmes qui avaient prédits la crise du covid le 18 octobre 2019 (Event 201). Nos amis mondialistes pensent même que la crise covidienne sera vite oubliée tant le désastre d’une attaque coordonnée d’internet (par de méchants groupuscules russes !) pourrait altérer nos existences. Bien entendu, au lendemain de cet apocalypse (une famine vertigineuse), l’internet pourrait être remis en route sans les colporteurs de fake news (le site de votre serviteur en tête). Un mal pour un bien ?

https://www.egaliteetreconciliation.fr/Klaus-Schwab-et-le-forum-de-Davos-preparent-ils-une-cyberattaque-mondiale-65236.html

Menace d’ordre social : prenons n’importe lequel des scénarios précédents. Les porte-monnaie et les frigos se retrouvant vides, la santé de chacun compromise, comment réagiront nos « chances pour la France », nos « jeunes des quartiers », ainsi que nos psychopathes traditionnels ? Dans un contexte où la police serait largement dépassée, ne risque t-on pas le chaos généralisé ? Certes, plus grande sera la ville, plus la difficulté en approvisionnement sera problématique, et plus le niveau de violence initial sera impressionnant. Pas la peine de vous mettre un lien vidéo, les plus braves d’entre vous revisionneront l’excellente série des Mad Max !

Face à ces menaces, extrêmes sans doute mais plausibles néanmoins, il est plus que jamais temps de s’organiser. En petits groupes. Localement. Afin de construire et resserrer le lien social. S’organiser pour répartir les tâches. Commencer les préparatifs.

Les problématiques concrètes qui s’ensuivent au quotidien

Il convient maintenant d’examiner de quelle façon nous pouvons amoindrir l’impact d’un tel désastre.

Tout bon survivaliste se sera procuré l’ouvrage de Piero San Giorgio (Survivre à l’effondrement économique, Le Retour aux sources, 2011) mettant en lumière les ressources vitales pour assurer sa survie, ou à tout le moins son confort (pourquoi le 21è siècle serait-il plus épargné par les guerres, les famines, les barbares, les pestes ou les crises économiques que les 30 siècles précédents ?). De fait, se préparer à un avenir plus sombre, pour un être rationnel, ne correspond ni plus ni moins qu’à assurer sa maison contre la foudre ou le feu. Dès qu’il y a risque, l’homme avisé fait le nécessaire pour l’éviter, ou le minimiser. (Le principe de précaution ayant largement été écarté par une majorité des français ces derniers mois, nous nous rendons bien compte que « l’homme avisé » est désormais largement minoritaire).

Ainsi, dans l’éventualité d’un chaos (distillé par nos maîtres les mondialistes ou passé hors leur contrôle), il sera primordial d’avoir accès aux ressources, technologies et moyens suivants :

  1. Eau potable : bien que les systèmes de traitement et d’épuration d’eau puissent peut être résister à un grand désordre, il n’est sans doute pas bon de s’en remettre entièrement aux autorités locales. Après tout, l’eau potable est le premier élément requis pour la survie, et le reste devient rapidement anecdotique. Il convient donc de stocker de l’eau potable (à la cave ou dans un endroit sans lumière) ; une cinquantaine de litres par personne, soit une dizaine de bidons de 5L disponibles au supermarché (pour environ 1 euro chaque). L’accès à une source ou un puit d’eau potable reste toutefois à privilégier.

  1. Nourriture : la plupart des foyers conservent moins de 2 jours de rations à domicile. Erreur ! Il faudrait plutôt privilégier des stocks pour un mois. Conserves, farines, sucre et sel, féculents, huiles, tout est bon pour résister en cas de crise. Comme pour l’eau, toutefois, il faut aussi s’organiser en groupe pour avoir accès à des légumes, des produits laitiers, voire même des produits de la pêche et chasse. N.B. On peut apparemment survivre longtemps avec un régime unique de pommes de terre et de beurre, avis aux amateurs !

  1. Nécessaire pour la santé : kit de premiers soins, compresses, désinfectant, mais aussi dentifrice, papier toilette, savon, tant de choses que nous prenons pour acquis. Mais si le système de santé venait à vaciller, mieux vaudrait avoir le nécessaire sous la main. À noter toutefois que l’accès à certains médicaments essentiels deviendrait précaire pour les personnes dépendantes… d’où la nécessité de réserves de valeurs (voir le point 6) pour leur acquisition sur le marché noir, si les pharmacies venaient à fermer leurs portes.

  1. Énergie et transport : pour la voiture, je conserve en permanence 2 jerricans au sous-sol (un plein), en plus d’essayer de garder un niveau élevé d’essence dans le véhicule. Mais rapidement sans doute, d’autres moyens de transport pourraient reprendre leur grandeur d’antan : vélos, chevaux, barques… Il faut également se chauffer et cuire de la nourriture. Là aussi les solutions sont diverses : cheminées et poêles, panneaux solaires, moulins… Tant que ces installations ont été prévues à temps ! Au fait, j’allais oublier l’éclairage : les bougies, bien entendu, mais surtout les lampes à pétrole, ces beaux objets si simples à remettre en état de marche.

  1. La défense, la chasse et la pêche : il est bien de prévoir toutes les belles choses précitées, mais on s’en doutera, en période de précarité généralisée, il faut savoir rester discret pour ne pas attirer les convoitises. Sans doute plus facile à dire qu’à faire. Certes les chasseurs seront préparés à défendre leurs denrées, surtout s’ils ont pris la précaution de faire un stock de munitions. Pour ceux qui ne disposeraient pas d’armes à feu (faute de permis par exemple, permis qui nécessite d’apparaître sur les listes officielles), l’arc, ou mieux encore, l’arbalète peuvent se révéler précieuses. Et non seulement pour le sanglier ! Restent ensuite les cannes à pêche, les couteaux et lames diverses, sans oublier les lance-pierres (pour les drones) !

  1. L’agent liquide, l’or et l’argent : en cas de besoin, tout peut servir au troc (et un ami vigneron me rappelait justement que ses bouteilles pourraient être une excellente monnaie d’échange le temps venu !). Mais le plus simple restent les billets et les valeurs refuges universelles : les pièces d’or et d’argent. On peut se les procurer, anonymement, auprès de n’importe quel revendeur (ils pullulent depuis quelques années pour racheter tout l’or disponible). Dans une certaine mesure, les pièces d’argent sont préférables, non seulement parce que le cours du métal est particulièrement intéressant (ratio vis-à-vis l’or notamment), mais aussi parce qu’il sera plus facile d’échanger une pièce avec votre boulanger pour le pain du mois qu’une pièce d’or trop précieuse !

  1. Enfin, le lien social et les livres (papiers), les films et la musique (sur support tangible). Mieux vaut en effet disposer d’une belle bibliothèque chez soi, ainsi qu’une collection importante de Jacques Tati, Alfred Hitchcock, Stanley Kubrick, Mozart et Chopin. Ainsi qu’un réseau de personnes de confiance : nos Cercles de réflexion et d’entraide du Berry (ou d’ailleurs).

Songez un instant au désarroi, ou plutôt au désespoir, des masses de français qui n’auront nullement envisagé l’éventualité d’un demain différent d’un aujourd’hui. Ceux pour qui les cycles de l’histoire ont été oubliés au profit des séries télévisées, des écrans, des Instagram et autres objets de divertissements. Du pain et des jeux ! (Quand je vois passer dans la rue une personne jeune, masquée, écouteurs sur les oreilles, yeux rivés sur son portable… je pense chair à canon).

Et puis les autres, les complotistes minoritaires, ceux qui se seront organisés, soit par le biais de la BAD (base autonome durable) préconisée par Piero San Giorgio, soit par la construction de réseaux d’individus alertes et altruistes. Premier avantage de taille : les membre de ces cercles ne seront pris au dépourvus par aucune tournure d’évènement. Sereins dans l’adversité, cohérents dans la résistance, ils sauront trouver une solution à tout problème par l’étendu de leur savoir collectif aussi bien que leur prévoyance.

Mais surtout, faire parti d’un clan quand tout le reste fou le camp, c’est continuer à faire fonctionner un peu de bon sens et de décence commune dans un monde devenu dingue.

Mesure pratique

Après avoir passé en revue les menaces qui pèsent sur nos sociétés, puis rappelé les quelques éléments vitaux à notre équilibre, il est l’heure de nous intéresser désormais à l’organisation collective locale. En effet, animal social, l’homme est fait pour réfléchir, prévoir et agir en groupe, en cellule.

Un groupe de petite taille (moins d’une douzaine d’individus) représente, selon nous, plusieurs avantages : cohérence, liberté de parole sans formalités, autonomie, discrétion. Au delà, les structures nécessitent sans doute une hiérarchie afin de fonctionner sans heurts. C’est précisément ce que nous souhaitons éviter afin de privilégier l’initiative personnelle au service du collectif.

À partir de cette structure initiale, chaque homme qui la compose pourra s’il le souhaite organiser ou encourager la formation de cercles connexes fonctionnant sur des principes similaires. Ou se rapprocher d’initiatives semblables déjà informellement mises en place (groupes d’amis, de voisins, etc.). Ainsi, diverses cercles d’une même région pourront communiquer, se coordonner, se fédérer pour des actions communes, puis prendre attache avec des réseaux de provinces voisines.

Nous espérons en effet que de telles initiatives puissent prendre place dans l’hexagone, afin, le cas échéant, de tisser un maillage de cellules à travers le pays. Peut-être que le site du Réveil des moutons consentirait même à faciliter alors nos correspondances et échanges ? Oui, bien entendu, nous pourrons compter sur les moutons éveillés !


Article écrit par Lawrence d’Arabie pour le Réveil Des Moutons.

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