26 avril 2024

L’esprit Fasciste

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« Fasciste? Si l’on braque l’attention sur le milieu dont il a surgi, on découvre qu’il fut la revanche improbable et momentanée d’un type d’humain prépondérant dans toute l’Europe avant le XVIIIe siècle, celui de l’homme d’épée, que le triomphe du bourgeois a relégué dans une position subalterne, marginale et méprisée. En d’autres termes, son originalité foncière fut d’être un mouvement plébéien et animé par une éthique militaire et aristocratique.

Dominique Venner

Le fascisme est synonyme de nation, de tradition, de victoire et de vie. Il est la fierté affichée de ce que nous sommes et ce que nous tentons de devenir.

Tous les jardiniers vous le diront, pour prélever les meilleures graines de tomate par exemple, il vous faut choisir le pied de tomate le plus vigoureux, costaud et productif. Ensuite, une fois le pied sélectionné, vous devrez choisir sur ce pied, les plus belles tomates. Ce qui est important également, c’est de prélever les belles tomates qui pousseront uniquement en fin de saison, car votre pied aura  »vécu » toute la saison. Il aura appris à lutter contre les maladies et les parasites. Il aura peut-être aussi dû faire face à une pénurie d’eau et souffert d’un fort vent. En bref, il se sera amélioré tout au long de sa petite vie (quelques mois). Il aura appris à survivre en développant les compétences nécessaires à cela. Ces compétences, il va les inscrire dans ses gènes afin que sa progéniture puisse en profiter. De ce fait, cette progéniture aura un capital acquis dès sa naissance grâce à ce qu’auront traversés ses aïeux. À elle de poursuivre ses efforts en se renforçant et donner ainsi, à travers la génétique, une progéniture encore mieux bâtie. L’espèce en sort toujours renforcée.

De même, dans la nature, seuls les plus forts survivent. Elle est, à elle seule, une sélection impitoyable. Qui a dit que la nature n’était pas fasciste ? Bien sûr, la sélection génétique marche pour tout ce qui a des gènes… Y comprit les humains.

Le fascisme n’est pas un parti qui divise et nourrit l’égoïsme, il est une conscience, un état d’esprit œuvrant pour le collectif avant tout. C’est une règle, autant qu’un style de vie humble guidé par la discipline. Le fasciste à conscience de cela. Il se fait un devoir de se discipliner et s’améliorer quotidiennement. Les épreuves de la vie ne l’accablent pas, elles le renforcent.

Le fasciste est un guerrier sensible, un amoureux de la vie, de la nature et du beau. Il a conscience que tout cela obéit à un cadre et des lois qu’il respecte. Il joue le jeu que la nature divine lui a imposé sans jamais vouloir se prendre pour Dieu. Il sait qu’il fait partie intégrante de ce système, il s’emploie quotidiennement à exécuter sa tâche du mieux possible et à être un exemple pour les autres. Il a la volonté et l’amour du travail bien fait et ne se repose jamais sur ses lauriers.

Il est un homme intègre, honnête. Il a ce que l’on appelle  »le courage de l’impopularité« . Il défend ses idées contre l’avis général, n’hésite pas à se battre contre vents et marées et à endosser injustement le rôle du  »vilain petit canard » tant décrié par tous ses proches. Il prend les coups, avec courage et abnégation, de ceux qui ne réfléchissent pas, pour pouvoir un jour instaurer une société plus saine et juste. La violence ne lui fait pas peur, il l’accepte et l’affronte dignement. Il sait que la violence fait partie de la vie et il n’hésite pas à s’en servir avec justesse, mais jamais par méchanceté gratuite. Le fasciste est un homme confiant, sûr de lui et de sa force. Car oui, le fascisme naît toujours d’une minorité d’hommes braves et conscients, ayant le sens du sacrifice, qui s’appliquent à pousser sur la touche un gouvernement démocrate devenu inapte, voir malfaisant.

Le fasciste est un être charitable. Il pratique la charité bien ordonnée . C’est-à-dire qu’il aide celui qui lui est proche avant d’aller aider l’inconnu qui vit dans un pays lointain. Car il sait que, comme le faisceau de lumière d’une ampoule allumée, il sera bien plus efficace à aider les personnes proches de lui. Il sait qu’aider une personne lointaine tout en laissant crever un nécessiteux sur le pas de sa porte est une charité désordonnée, destructrice et maçonnique.

Le fasciste est l’homme de demain, celui qui, par sa rigueur, son goût de l’art, son affinité pour l’efficacité, l’humilité dont il sait faire preuve, son penchant pour l’effort et sa quête incessante de perfectionnement redresse son pays. Il est conscient de n’être qu’une petite pièce dans un gigantesque puzzle, mais une pièce nécessaire, comme chacune d’entre elles. Alors il s’attèle à la tâche et accompli son labeur pieusement par amour du bien commun.

Pour lui, être Français est une immense fierté. Ses enfants, après l’amour qu’ils portent à Dieu, aiment leur pays et leur région autant que leurs parents. Ils aiment d’où ils viennent, ce qu’ils sont et ce qu’ils veulent devenir à travers leur histoire et leurs traditions. L’éducation et l’instruction de ses enfants ainsi que le bonheur de sa femme sont, pour lui, une priorité. Le fasciste est un père et un mari aimant prêt à mourir pour défendre sa famille et sa noble cause.

Le fasciste à une main de fer dans un gant de velours. Il déteste la médiocrité dangereuse pour la cause commune et emploie, s’il le faut, la manière forte pour s’en débarrasser. Il a le plus grand respect pour la hiérarchie, clé d’une société en bon ordre. C’est également un idéaliste qui se donne les moyens d’accomplir ses idées.

Le rôle du fasciste, à travers le fascisme, est de redresser la société actuelle par la clairvoyance et l’exemplarité, en visant toujours plus haut. Il le fait pour lui et son pays, par amour et pour un avenir stable, en fortifiant par une discipline de fer et un labeur quotidien sa propre génétique, et en poussant patiemment ses congénères à faire de même. Le fascisme à cette mission de redresser les hommes et reconstruire au mérite une société vivante. Accompagné d’une vie catholique, il bonifie encore plus les corps et les âmes tout en remettant un pays sur les bons rails, en le magnifiant bien mieux que nous n’oserions l’imaginer.

Montrons nous exemplaires et méritants… En attendant que Dieu nous fasse la grâce d’intercéder pour nous.

           « Conscience, instinct non pas divin, mais générosité du cœur, fille de la rage, paroles et fumées qui s’élèvent du sang, fierté qui sort des naseaux furieux, tu es la source de toute pureté et de toute intransigeance, de toi procèdent tout courage et toute révolte. Tu es la petite Antigone qui se lève devant le prince injuste. Tu es la main qui pause les blessures, tu es la soeur bien-aimée qui se penche sur le front des morts sacrifiés. Tu es la consolatrice et la certitude. Tu es la source fraîche à laquelle vont boire les vaincus. Tu es la douceur et le refuge et tu es aussi la déesse qui ne plie pas sous le fouet des hommes. Tu marches devant la mort et sur les genoux, sur tes genoux d’enfant pure, nous cachons notre tête blessée à l’heure où s’approche la Moissonneuse sans regard. Conscience, filleule de Dieu, nous déroulerons éternellement devant tes pas le tapis qui mène jusqu’à nos âmes. Et les joueurs de flûte n’étoufferont jamais ta voix. »

Sparte et les sudistes, Maurice Bardèche.

 

Article écrit par Augustin du Réveil des Moutons

LE FASCISTE, UN HOMME DE COEUR . – Le réveil des moutons (xn--lerveildesmoutons-dtb.fr)

 

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